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Et si, à notre niveau, on arrêtait de bousiller la planète ???

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Un constat « pas-vraiment-de-quoi-pavoiser » !

Non, je ne me suis pas encore convertie au catastrophisme façon Greta Thurnberg…mais il faut bien avouer que si on considère l’évolution démographique de l’être humain, ses avancées technologiques et son total « je-m’en-foutisme » concernant la dégradation de son environnement…nous sommes vraiment en train de scier la branche sur laquelle nous sommes tous assis.
Je ne vais pas aborder ici, le sujet des gaspillages en tous genres, du traitement des déchets ou de la sur-consommation…mais plutôt du réchauffement climatique et de notre manière de compenser !!
Notre planète est magnifique, et comme le disait un certain slogan « Nous n’avons pas de planète B ».
La richesse et la diversité des paysages, des pays, des environnements en font un véritable trésor que l’on devrait absolument protéger et non, s’acharner à détruire…parce qu’en plus, encore une fois, ce n’est pas comme si nous avions le choix !

Le CO2, les avions…et la reconstruction récifale

Dans les voyages que je propose sur la reconstruction récifale ou sur la découverte des espèces sous marine, l’idée est toujours la même. Qui apprendra à connaître, saura comment les récifs coralliens se développent, quel est l’habitat des tortues, comment se reproduisent les requins… tout cela parce qu’éventuellement quand l’on connaît, l’on a tendance à protéger ! Et les milieux marins ont désespérément besoin de la bienveillance de l’homme !
Or, aller réparer les récifs, ça n’est pas possible sur les bords de mon magnifique lac Leman…il faut prendre l’avion et partir à l’autre bout de la planète.
Et le problème est là…prendre l’avion ! Le trafic aérien en perpétuel extension, produit une quantité astronomique de CO2, et ce dernier génère un effet de serre qui accentue le réchauffement climatique. A priori ce CO2 est absorbé par, notamment les arbres, les plantes, qui transforment ce CO2 en oxygène, renvoyé dans notre atmosphère (voilà voilà pour le côté scolaire!!)
Et là, le bas blesse…on taille dans nos forêts a qui mieux mieux, entre les incendies vaguement accidentels, quand ils ne sont pas franchement volontaires, dans la forêt amazonienne ou sur l’île de Bornéo.

Je compense, tu compenses…nous compensons !

Des organisations ont alors fleuris pour « compenser » nos émissions de carbone. Concrètement, cela veut dire que ces organisations vous proposent de verser une certaine somme d’argent correspondant au surplus de carbone envoyé dans notre atmosphère et généré, par exemple, par le vol que vous avez pris pour aller à Bali. Ces calculs permettent de se faire une idée de notre empreinte carbone sur la planète…et vous proposent d’y remédier.
Facile me direz-vous et surtout comme d’habitude, cela implique que les riches peuvent se permettre d’aider la planète tandis que les plus pauvres n’ont le choix que de polluer ou de rester chez eux…Mais bon, au moins une solution est proposée et, en soi, même si ce n’est pas parfait et que des abus sont toujours possible, c’est toujours mieux que rien !

MyClimate

L’une de ces organisations est MyClimate. Société suisse, basée à Zurich, elle subventionne, promeut, développe des projets qui permettent à des populations défavorisées de moins produire de carbone, en limitant par exemple, leurs usages d’énergies fossiles, cela en leur proposant des alternatives; ou encore, des projets de reforestations, dans des sites où cette dernière a été décimée. Ces projets sont subventionnés par l’argent versé par les particuliers ou les entreprises, qui veulent compenser leurs émissions de CO2 (le voyage à Bali de toute à l’heure).
Là où leur démarche est vraiment intéressante et où ils se démarquent des autres organisations du même type…l’éducation! MyClimate propose en effet de faire des interventions auprès des enfants, étudiants dans les écoles, mais aussi des entreprises, afin de sensibiliser le plus de monde à la problématique de l’empreinte carbone et du réchauffement climatique, par extension…
Parce qu’encore une fois, si la majorité comprend cette problématique du surplus de carbone que nous générons et que la planète n’arrive plus à absorber, alors peut-être que les réflexes de protection vont se mettre en place et finalement une génération de personnes engagées va finir par protéger NOTRE planète.

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